La justice sud-coréenne accuse Lee Jae-yong, vice-président du conglomérat, de parjure et de détournement de fonds dans le cadre du scandale « Choigate ».
Aujourd’hui vendredi 17 février 2017, le tribunal de Séoul a procédé à l’arrestation de Lee Jae-yong vice-président et dirigeant de chaebol (conglomérat sud-corréen) Samsung aussi connu sous le diminutif « JY ». C’est une première pour Samsung, en effet le père de Jae-yong avait été condamné en 2008 mais jamais mis en prison. Un deuxième coup dur pour Samsung après les problèmes d’explosions de batteries sur les Galaxy Note 7.
L’affaire en cours est liée au scandale « Choigate », où il est question de corruption et d’abus de pouvoir qui a d’ailleurs provoqué la destitution le 09 décembre 2016 de la présidente de Corée du Sud, Park Geun-hye. On reproche à Lee Jae-yong d’avoir promis ou versé la modique somme de 43 milliards de wons soit environ 35 millions d’euros à deux fondations dirigées par Choi Soon-sil la confidente de l’ex-présidente Mme Park. En échange de ce versement le gouvernement sud-coréen aurait appuyé la fusion en 2015 de Samsung C&T et Cheil Industries. Une fusion qui avait fait couler beaucoup d’encre à l’époque des faits.
Lee Jae-yong : une défense bancale
Une perquisition a été effectuée le 03 février, aux sièges de la commission de régulation financière et de la commission de la concurrence, qui a permis aux enquêteurs de récupérer des éléments prouvant l’appui de l’ex-présidente pour la fusion de Samsung avec Cheil. Samsung rejette les accusations et déclare qu’il s’agissait d’une simple action de lobbying.
Samsung a perdu son chef et toutes les décisions stratégiques seront reportées a déclaré Kim Sang-jo.
Via Reuters