Tandis que le biopic sur Steve Jobs connaît actuellement un succès retentissant aux États-Unis, le prestigieux festival de Londres s’est achevé cette semaine par la projection du film. Les spectateurs ont pu découvrir et applaudir le long-métrage réalisé par Danny Boyle.
Pour l’occasion, le scénariste Aaron Sorkin a donné une conférence de presse au cours de laquelle il a exprimé n’avoir aucune mauvaise conscience quant aux libertés prises dans l’écriture de ce projet. Selon lui, le film n’est pas « une réinterprétation dramatisée de la page Wikipédia ».
En présentant les conflits rencontrés par Steve Jobs avec sa fille, sa collaboratrice, son associé Woz, le créateur du premier OS Macintosh ou encore l’ancien PDG d’Apple, le biopic tente de traduire des « conflits personnels » rencontrés par Jobs. Il s’agit davantage d’une parabole sur la vie que d’une simple biographie.
Par ailleurs, le film est divisé en trois actes : le premier aborde la création du Macintosh en 1984, le second l’ordinateur NeXT de 1988 et le dernier présente l’iMac en 1998. Pour chacune de ces parties, Danny Boyle a choisi d’utiliser un format de caméra différent. On passe ainsi de 16 mm à 35 mm pour finir par du numérique. Ce choix artistique offre une meilleure immersion dans chacune des époques, et confère au film toute son esthétique.
Pour rappel, le film Steve Jobs sera diffusé dans les cinémas de France en janvier 2016. D’ici là, les fans choisiront sans doute d’aller le voir en Angleterre ou en Allemagne, dans laquelle la sortie est prévue pour mi-novembre.
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2 commentaires
Il est sorti au cinéma ? (En France)
@Zen si tu avais bien lu l’article tu aurais vu qu’il sort en Janvier 2016 en France… ?