Autrefois langue de la diplomatie, le français ne cesse de reculer dans le monde. En dépit du nombre élevé de pays faisant du français l’une de leurs langues nationales, la langue de Molière dégringole toujours un peu plus dans le classement des langues les plus utilisées. Internet ne fait pas exception.
L’anglais, la langue qu’il faut apprendre
L’anglais est la première langue de la toile. 52 % des sites web les plus visités au quotidien sont rédigés en anglais. L’anglais domine sans conteste Internet et s’avère indispensable pour avoir accès à davantage de contenu en ligne. Heureusement, il existe de nombreuses applications gratuites et payantes pour apprendre l’anglais, comme Duolingo ou Babbel, qui peuvent être utilisées au quotidien par les apprenants.
Parmi elles, certaines comme Preply proposent des cours en direct avec des professeurs particuliers. Ce mode d’apprentissage permet à chaque élève de choisir son tuteur et de définir avec lui ses objectifs et son rythme de travail. C’est la combinaison des avantages d’un cours en présentiel et d’une application.
L’anglais, la langue des contenus et des échanges en ligne
Outre l’accès à une plus grande variété de sites et d’applications, apprendre l’anglais permet également une plus grande interaction avec les internautes du monde entier. En 2018, 26,7 % des échanges sur le web se faisaient ainsi dans la langue de Shakespeare. En comparaison, seulement 7,5 % de la communication sur Internet se fait en français. Des chiffres qui n’ont guère évolué et qui confirment le plus grand attrait exercé par la langue anglaise sur les utilisateurs d’Internet.
Le boom des outils de traduction
Peu importe le type de contenus, les sites et applications rédigés en anglais écrasent ceux des autres langues. L’encyclopédie en ligne la plus connue au monde, Wikipédia, totalise à elle seule 6,2 millions d’articles rédigés en anglais. Si beaucoup des articles de Wikipédia sont disponibles dans une multitude de langues, beaucoup d’autres sites ne sont disponibles qu’en anglais. Pour répondre à cette difficulté, les géants de la tech comme Apple proposent des outils de traduction toujours plus innovants.
Pour permettre aux utilisateurs non anglophones de profiter au maximum des applications disponibles uniquement en anglais, Apple va même plus loin en proposant Auto App Translate, un outil permettant la traduction automatique des applications disponibles sur son iPhone. Dans le même esprit, en 2019 Google avait ainsi lancé Gboard, le clavier permettant de traduire dans toutes les langues disponibles sur Google Translate.
La foule d’outils de traductions, de sous-titrage et de lecture bilingue des différentes applications et sites démontre avec force l’appétit des internautes non anglophones pour le contenu disponible en anglais. Elle prouve également que les échanges, en constante augmentation sur la toile, se font toujours majoritairement en anglais, et ce, quel que soit le domaine : rencontres, divertissement, travail ou études en ligne. Force est d’admettre que le français, classé 5e des langues les plus usitées en ligne, n’est pas le mode de communication privilégié des internautes.
Avec un milliard d’utilisateurs sur Internet, et des langues classées juste derrière l’anglais et l’espagnol, le mandarin et l’hindi pourraient s’imposer dans les années à venir devant l’anglais sur Internet. Faut-il s’attendre à un afflux massif de sites et applications conçus dans des langues asiatiques dans un futur proche ?