Un flop au box-office pour le dernier biopic de Steve Jobs

Steve Jobs, le dramatique, la représentation romancée du cofondateur d’Apple écrite par Aaron Sorkin et mettant en vedette Michael Fassbender, a fait un flop à l’occasion de sa sortie nationale, rapportant seulement 7,3 millions de dollars pour un film qui en a coûté 30.

L’affluence pour le film projeté précédemment dans seulement trois salles de cinéma à New York et Los Angeles avait permis de prévoir que le film pourrait rapporter près de 19 millions de dollars sur son week-end d’ouverture (cf. En 2 jours, le biopic Steve Jobs génère 520k $ dans 4 salles).

Cependant, en dehors des principaux auditoires urbains, le film n’a pas réussi à susciter grand intérêt à travers les 2.000 salles obscures le projetant ce week-end. Un film plus tôt intitulé Jobs, avec Ashton Kutcher, avait fait un flop similaire générant seulement 6,7 ​​millions de dollars sur son week-end d’ouverture, soit presque autant en dépit des critiques négatives.

« Ce film est trop intelligent, trop froid et trop cher pour en faire un succès. En outre, Michael Fassbender, l’acteur irlandais électrisant qui a remplacé Bale pour incarner Jobs, manque de charisme pour représenter l’icône. »

— Brent Lang, critique de cinéma à Variety

Le biopic controversé a attiré beaucoup de critiques de la part de cadres d’Apple – et d’autres sommités de l’industrie de la haute technologie qui étaient proches de l’homme, y compris Walt Mossberg – considéré comme inexact et ne saisissant pas la véritable identité de l’homme qui a eu un impact profond sur la technologie des consommateurs à travers le monde et de nombreuses décennies.

Les personnes qui connaissaient Jobs en tant que maître présentateur des nouveaux produits d’Apple, avec un statut de rockstar comme que celle développée à mesure que l’entreprise s’est transformée en une puissance mondiale qui a secoué radicalement ses marchés et établi la norme pour l’électronique grand public, ne seraient pas susceptibles d’être intéressés par un drame pour adultes qui le dépeint comme un mauvais parent joué par « l’androïde de Prometheus ».

Le film doit également faire face à une forte concurrence avec la sortie de Bridge of Spies de Steven Spielberg, de The Intern de Nancy Meyer et de Black Mass de Johnny Depp qui s’adressent aux foules, accompagnés d’une richesse de films de niche en version limitée comme Room.

« Nous allons continuer à soutenir le film sur les marchés où il montre de la force et nous allons continuer à le faire de manière agressive et proactive. Les critiques sont là pour cela et le buzz sur ces marchés est fort. »

— Nick Carpou, chef de la distribution domestique d’Universal

Cependant, Lang a noté qu’il est toujours difficile d’estimer les bénéfices générés par un film. La réalisation a coûté 30 millions de dollars et sa mise sur le marché au moins autant. Il faudrait faire au moins 120 millions de dollars de recettes pour atteindre le seuil de rentabilité selon lui.

Étant donné que le film est axé sur le dialogue et doit se passer de l’aura d’une grande star, ses perspectives de succès à l’étranger semblent sombres. Alors que sur le marché national, jusqu’à présent, il aurait seulement généré environ 10 millions de dollars…

Irez-vous voir le biopic de Steve Jobs à sa sortie au cinéma en France ou ailleurs ?

Source | Via