Si l’on en croit la tendance initiée cette année par Apple, l’heure est au strict minimum sur les gammes MacBooks du constructeur. Selon appleinsider, la société vient d’ailleurs de se voir accorder un brevet déposé en 2011 pour un nouveau type de clavier , censé remplir le rôle d’un périphérique de saisie traditionnel couplé à un trackpad capacitif.
Un clavier/trackpad/multi-touch/multifonctions
Sous le numéro 9,041,652 se cache le brevet « clavier fusion » de la marque pour lequel un certain nombre de visuels est disponibles.
On y apprend notamment que l’idée des ingénieurs est de pouvoir concevoir un clavier disposant à la fois d’une partie physique traditionnelle (avec ressorts mécaniques ou à membranes) mais également de touches spéciales équipées de capteurs sensitifs sensés détecter les doigts de l’utilisateur.
Pour rentrer dans les détails de cette geekerie, sachez que le brevet détaille que l’implémentation de ces capteurs serait intégré directement et individuellement à certaines touches du clavier, touches qui disposeraient également de deux niveaux de pressions à l’inverse de nos claviers actuels.
L’idée selon Cupertino serait que la partie logicielle (le système d’exploitation) puisse détecter plusieurs scénarios d’utilisation selon ce que l’utilisateur souhaite réaliser comme opération :
Une approche nouvelle d’un concept pas si nouveau
Les capteurs, qui supportent toutes les fonctions d’un trackpad traditionnel (zoom, scrolling, clic, double clic), permettent à l’utilisateur de naviguer au sein d’une page web, sans avoir à enlever ses mains de son clavier. Si cela vous semble familier ne cherchez plus, vous pensez à ceci :
A l’instar de la solution développée il y a plus de 20 ans maintenant par IBM, les touches sont indépendantes les unes des autres ce qui signifie que si l’utilisateur navigue à l’aide de touches tactiles au sein du document d’une main, il peut continuer à taper de l’autre comme il le ferait normalement.
Plusieurs scénarios une seule touche
Comme dit précédemment, les touches de ce clavier disposent d’un nouveau type de mécanisme à deux niveaux qui autorisent deux types de pressions différents, la documentation qui accompagne le brevet en explique le fonctionnement de la manière suivante :
La partie logicielle pourrait détecter le doigt d’un utilisateur sur la touche « F », si un laps de temps donné s’écoule sans qu’une pression ne soit effectuée sur la touche « F », la partie logicielle effectuera l’action associée. Si la partie logicielle détecte le doigt d’un utilisateur en plus d’une pression sur la touche, la partie logicielle effectuera l’action associée, différente de l’action précédente. Enfin, si la partie logicielle détecte le doigt d’un utilisateur sur la touche « F » ainsi qu’une pression complète (ndlr : le fameux second niveau de pression), la partie logicielle effectuera l’action associée, différente des deux actions précédentes.
La documentation souligne également que les actions présentées ne sont pas dépendantes de la méthode de capture de la saisie : un simple touché d’une touche peut être traduit par une action mécanique par la partie logicielle et inversement. Dans ce cas de figure, il est tout à fait possible d’imaginer un scénario où l’utilisateur pourrait taper du texte, littéralement en effleurant son clavier.
Particulièrement ambitieux, les probabilités comme vous vous en doutez sont minces de voir débarquer ce clavier d’un nouveau genre dans les prochains MacBooks et Mac de la marque. Il reste cependant intéressant de voir que les ingénieurs réfléchissent encore à nos chers interfaces de saisie qui méritent un coup d’innovation.
2 commentaires
Apple invente au lieux d’imaginer…
Patience